Pour débuter l’année, le mois de janvier ne fait pas rire les mouettes, loin de là. Cinq semaines, des films très attendus et candidats très sérieux aux Oscars américains, des stars de la réalisation plus ou moins rares,… Si, en densité, on a déjà connu des mois plus réussis, il y a là par semaine un ou deux films qu’il ne faut absolument pas rater. En plus des quelques films de fin d’année à rattraper. Bref, ça risque de continuer sur un bon rythme pour le début d’année.

· Mercredi 2 Janvier
- Le monde de Charlie de Stephen Chbosky :

Annoncé comme l’un des films indépendants américains intéressants de l’année, ce film adapté et réalisé par l’auteur du livre duquel il est tiré, cette petite comédie offre aussi à Emma Watson un premier vrai grand rôle au cinéma et à Ezra Miller de confirmer le talent entrevu dans quelques films récemment.

Video

- Renoir de Gilles Bourdos :

Film qui raconte en même temps la fin de vie d’Auguste Renoir et le début de carrière de Jean Renoir, dans un style visiblement plutôt posé, Renoir pourrait peut-être plus valoir pour son aspect plastique (quel lien entre peinture et cinéma ?) que...

2. La médaille d’or du 4x100 mètres nage libre (29 Juillet)

Il y a quatre ans, très tôt un matin d’été, j’avais vécu en direct l’une des pires déceptions de ma vue d’amateur de sport. Lorsque Jason Lezak avait réussi à remonter, dans un dernier effort dantesque, Alain Bernard lors de la finale du 4x100 mètres, la France venait de perdre une occasion unique de s’imposer dans l’une des plus belles et plus excitantes épreuves de natation. En même temps, cela permettait à Michael Phelps de poursuivre son rêve fou de remporter huit médailles d’or en une édition donc c’était presque beau de la part des Français… Mais quand même. En ce dimanche soir, l’heure de la revanche avait sonné et le relais français, perdant magnifique depuis si longtemps, pouvait enfin réaliser le gros coup. Sauf que le problème ne se situait plus seulement du côté américain mais plutôt australien puisqu’au vu des performances individuelles, les nageurs océaniens étaient les immenses favoris de cette course. Mais, en fait, comme quatre ans plus tôt, c’est à un duel entre Français et Américains auquel nous allions avoir droit. Et quel duel !!

Pendant plus de trois minutes, c’était à une véritable bataille navale qu’allaient se livrer les deux nations. A coup de performances magiques (Phelps en 47’’15 lancées) et de surprises du chef (Clément Lefert en 47’’39), les Français partaient avec 55 centièmes de retard avant le dernier relais entre deux géants du 200 mètres : Ryan Lochte côté américain contre Yannick Agnel côté bleu. Et ces cent derniers mètres sont appelés à rentrer dans la légende avec une remontée tout en intelligence du niçois pour venir crucifier Lochte dans les vingt-cinq derniers mètres. Une dernière longueur...

3. La médaille d’or de Florent Manaudou sur 50 mètres Nage libre (3 Août)

Est-ce qu’une médaille d’or est encore plus belle quand elle est inattendue ? Est-ce qu’un moment de sport est encore plus intense quand il est si bref ? Une belle histoire de famille donne-t-elle plus de poids à une performance ? Autant de questions qui se posent après avoir assisté à l’exploit de Florent Manaudou en ce vendredi soir qui marque presque la fin des épreuves de natation pour cette olympiade. Déjà gâté par une semaine quasi-parfaite, l’amateur de natation (que je suis) n’espère plus grand-chose de ces derniers jours surtout passés à célébrer la fin de carrière de l’un des plus grands champions de tous les temps : l’immense Michael Phelps. Voir un Français en finale est déjà une bonne nouvelle et nous permet de réveiller un peu la fibre patriotique. Mais, même si je suis un éternel optimiste, je ne crois pas une seule seconde à une victoire du petit frère de Laure Manaudou, à la ligne 7. Me disant que sur une telle distance, tout ou presque peut se passer, j’espère secrètement qu’une place sur le podium pourrait déjà être formidable.

Pour être honnête, je ne vois pas grand-chose de cette course sinon que Manaudou a l’air vraiment pas mal et qu’il semble maintenir un semblant d’avance pendant les quelques secondes qu’il passe hors de l’eau. Mais voir son nom s’afficher avec le numéro un juste devant est tout de même une immense surprise. Du genre qui ne vient de nulle part et qui fait vraiment, mais vraiment plaisir. On est presque dans le domaine du paranormal. La suite n’a été vue par beaucoup que comme une anecdote à ranger dans la rubrique people mais elle explique selon moi beaucoup de...

4. La victoire de David Rudisha sur 800 mètres (9 Août 2012)

Ce soir là tout le monde attendait Bolt sur 200 mètres, pour une nouvelle explication avec son compagnon d’entraînement Yohan Blake. De mon côté, en suiveur quand même régulier de l’athlétisme, je savais qu’il ne fallait surtout pas oublier David Rudisha, sorte de génie d’une discipline un peu bâtarde et très peu médiatisée, le 800 mètres. Depuis trois ans, le jeune Kenyan améliorait ses chronos et avait même réussi à battre le record du monde de Wilson Kipketer, mais cela avec un lièvre et dans des conditions très particulières où tout était mis en place pour qu’il y ait record. Il était clairement le favori de cette finale, mais rien, absolument rien, ne m’indiquait l’extraordinaire qui allait se dérouler sous nos yeux. J’ai pourtant assisté ce soir-là à la course la plus incroyable depuis le fameux record de Bolt sur 100 mètres à Pékin.

En finale olympique, sur de telles distances, on assiste rarement à des records du monde puisque les athlètes cherchent avant tout à ne pas prendre de risques en vue d’une médaille. Le dernier date des années 1970, c’est pour dire. Parti en tête, Rudisha, lui, n’allait pas se soucier de ce genre de considération. Laissant tout le monde dans son sillage, il emmenait à son rythme pendant les deux tours de piste, en accélérant peu à peu, avec une facilité incroyable. Derrière lui, quelques un arrivaient à suivre, de loin, la splendide foulée du Kenyan. Lorsque ce dernier franchit la ligne d’arrivée et que le chrono s’affiche, on comprend qu’il s’est bien passé quelque chose d’extraordinaire puisque la barre des 1’41’’ est tombée de neuf centièmes. C’est tout simplement immense...

8. Les Championnats du Monde de biathlon (du 1 au 11 Mars)

Quand, en onze courses, on ramène huit médailles, dont trois en or et cinq en argent, c’est forcément qu’on a réussi ses Championnats. C’est l’exploit réalisé par l’équipe de France de biathlon lors de ces douze jours de compétition complètement fous. Martin Fourcade, notamment, a remporté quatre médailles à lui tout seul dont trois titres individuels. Cela l’a aussi lancé dans une fin de saison exceptionnelle où il a glané la Coupe du Monde individuelle, soit le classement général de la saison. Les deux relais ont remporté une médaille d’argent, ce qui fait que tout le monde est reparti avec une breloque de Ruhpolding, l’un des temples de ce sport magique. Il faut maintenant poursuivre cette dynamique jusqu’aux prochains Jeux Olympiques d’Hiver, à Sotchi, l’hiver prochain. Au vu des premiers résultats de la saison, nos athlètes sont plutôt dans la bonne direction.

Juste après cette réussite majeure, j’avais écrit un article appelé Manifeste pour un biathlon médiatique pour exprimer mon ras-le-bol face au peu de considération face à ce sport en France. Je ne renie aucunement ce que j’au pu y écrire, bien au contraire et je vous invite à le relire pour en retrouver les points principaux. C’est désespérant de voir un sport si télégénique et où le meilleur mondial est un Français ne pas être diffusé et plus mis en valeur. Cela me rend triste même si j’ai l’impression que de plus en plus de monde s’y intéresse dans son coin, comme mon papa que j’ai converti et qui, maintenant, s’y connaît presque plus que moi. Et c’est tant mieux...

Elle arrive tous les quatre ans et c’est celle que l’amateur de sport attend avec le plus d’impatience. Elle, c’est forcément l’année bissextile. En nous offrant un Euro de football et des Jeux Olympiques d’été, elle est presque une sorte de fantasme sportif absolu, alors que toutes les compétitions habituelles continuent de se dérouler sous nos yeux. Parfois, il faut vraiment suivre car ça part un peu dans tous les sens mais cela permet surtout de nous offrir de grands moments d’émotion. Et, vu que l’on parle de l’année 2012, je me suis dit que j’avais le droit à douze moments de sport (et, en fait, je fais bien comme je veux). Ce ne sont peut-être pas les moments les plus importants et qui auront marqué le plus grand nombre (on n’y trouve par exemple pas la victoire de Bolt sur le 100 mètres olympique ou la médaille d’or de Teddy Riner) mais bien ceux qui m’ont fait le plus vibrer.

Le déroulé se fera de la façon suivante :
- 26 Décembre : Numéros 12 à 8
- 27 Décembre : Numéros 7 à 4
- 28 Décembre : Numéro 3
- 29 Décembre : Numéro 2
- 30 Décembre : Numéro 1

D’ici là, vous pouvez donner votre avis et lancer des paris sur le numéro 1 !!

Elles ne sont pas forcément sorties en 2012 mais elles m’ont accompagné pendant toute l’année et si je devais faire un CD des meilleures chansons de 2012, voilà ce que j’y mettrais. Ca part un peu dans tous les sens mais c’est plutôt représentatif de ce que j’écoute, autant dire pas mal de choses différentes. Il y a aussi des chansons connues et d’autres qui le sont sans doute un peu moins. Je précise aussi que je ne mets pas dans cette liste toutes les musiques de films qui seront traitées à part dans le bilan de l’année cinéma. Mais j’en écoute beaucoup toute de même.

Allez, c’est parti et n’hésitez surtout pas à faire part de vos coups de cœur de l’année !!

1. Panic Station – Muse

Video

2. Sleep Alone – Two Door Cinema Club

Video

3. The Bay – Metronomy

Video

4. Houdini – Foster the People

Video

5....

2012 a plutôt été une année riche en termes musicaux avec la sortie d’un certain nombre d’albums loin d’être inintéressants. Je vous ai mis ici, classé par ordre de « préférence », les dix albums que j’ai le plus apprécié lors des douze derniers mois.

1. The 2nd Law – Muse

Le sixième album studio du groupe anglais était sans aucun doute le plus attendu de mon côté pour cette année. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçu. Sans doute moins rock (et encore) que les précédents, il est marqué par une grande diversité des chansons, et une bonne densité d’ensemble, même si la fin de l’album est plutôt moins bonne que le début. Quelques chansons sortent vraiment du lot comme l’assez incroyable Panic Station ou l’entraînante Big Freeze. Encore du très bon Muse, comme toujours me direz-vous.

2. Beacon – Two Door Cinema Club

Après un premier album remarquable et remarqué, on attendait les Irlandais (du Nord) au tournant. Et ils n’ont pas déçu, loin de là. Sans doute meilleur que leur précédent opus, ce Beacon se déguste sans modération. Plus travaillé mais possédant aussi une variété plus importante, il révèle chanson après chanson des tubes en puissance et quelques pépites...

Je n’avais jamais autant fait de concerts en une année qu’en 2012. Il faut bien dire que la programmation du Transbordeur ainsi que la proximité de certains festivals en été a vraiment pu aider. Il y en aura eu un peu dans tous les genres, des toutes petites salles lyonnaises au grand festival national… Je vous fais donc partager mes cinq concerts préférés de l’année.

1. Garbage – Transbordeur (23 Novembre)

Je les avais déjà vu cet été au festival Musilac, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’expérience n’avait guère été concluante. Ce n’est pas le groupe en lui-même qui était à blâmer mais plutôt l’ingénieur son qui avait complètement déconné à ce moment-là. C’était presque inaudible tant les basses étaient surpuissantes. A charge de revanche, donc, puisque le groupe passait par Lyon en cette fin d’année pour l’une de ses deux dates en France. Et là, ça n’a pas du tout été la même musique… Malgré une première partie qui ressemblait plus à une blague qu’autre chose, ce concert reste mon meilleur de l’année 2012. Ce qui a changé par rapport à cet été ? Principalement le son, quasi parfait dans une salle comme le Transbordeur et aussi la sensation que le groupe prenait plus de plaisir dans un plus petit espace. Mais quelle claque !!

Après quatre chansons comme autant de tubes enchaînées à la suite, j’ai compris qu’on allait en prendre plein les oreilles. Control, Automatic Systematic habit, Shut your mouth et Why do you love me ? venaient de s’enchaîner sans un mot de la part du groupe et c’était déjà tout simplement immense. Les chansons connues et reprises en chœur par...

Le dernier mois de l’année n’est pas le moins chargé cette année en films de tous types. Il y aura surtout un très gros évènement, qui va ravir tous les fans du Seigneur des Anneaux avec la sortie de l’adaptation du Hobbit par Peter Jackson. Personnellement, ça ne m’enchante pas bien beaucoup et je me dis qu’il y aura peut-être moins de monde pour voir les autres films. Ca serait dommage car, dans des genres très différents, il y a bien plus d’un film qui paraissent intéressants et un nombre très important de duos à surveiller…

· Mercredi 5 Décembre
- Mais qui a retué pamela Rose de Kad et Olivier :

Film que j’ai déjà pu voir en avant-première et, honnêtement, si vous voulez rigoler un bon coup avec de l’humour absurde complètement barré, ce film est fait pour vous. Ca ne casse pas trois pattes à un canard mais qu’est-ce que c’est drôle !!!

Video

- Les mondes de Ralph de Disney :

Ouais, un nouveau Disney juste avant Noël ! ca rappelle forcément des souvenirs, mais surtout, cette année, il a l’air assez barré avec cette histoire de personnage...