L'Article
INTERSTELLAR (Christopher Nolan)
Réalisateur :
Quand on évoque Christopher Nolan, c’est de l’une des plus grosses marques du Hollywood aujourd’hui dont on parle. Un de ses films est nécessairement un évènement d’importance et, depuis qu’il s’est lancé dans la trilogie Batman (en 2005), il prend plaisir à alterner un long métrage du super-héros (Batman begins, The Dark Knight, The Dark Knight Rises) avec des œuvres un peu plus « personnelles » (Le prestige puis Inception). C’est en tout cas à chaque fois des réussites qui marient le grand spectacle (avec, toujours, des partitions grandioses de Hans Zimmer) mais aussi une vraie vision cinématographique.
Casting :
Si on retrouve toujours l’inénarrable Michael Caine (toujours présent chez Nolan) ainsi qu’Anne Hathaway qui avait fait une entrée remarquée en Catwoman dans le précédent film du réalisateur, on voit de nouvelles têtes apparaitre et notamment Matthew McConaughey dans le rôle principal, lui qui est définitivement « réhabilité » à Hollywood depuis deux ou trois ans. Voir Jessica Chastain et Casey Affleck au générique est aussi un motif d’intérêt.
Scénario :
Pendant de nombreuses années, il s’est agi d’un projet ultra-secret, pourtant sur la table depuis 2006 puisqu’il devait être réalisé par Steven Spielberg (qui avait chargé Jonathan Nolan, frère de) d’écrire le scénario. En 2012, Christopher a donc repris les choses en main et a développé un film de presque trois heures qui raconte l’histoire d’un homme parti chercher une planète habitable pour l’homme, la Terre étant devenue impossible à vivre. De la science-fiction, de l’aventure, de la réflexion,… On attend un peu tout de ce nouveau long métrage de Nolan, comme toujours avec lui !
Degré d'envie de voir ce film : 95%
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UNE NOUVELLE AMIE (François Ozon)
Réalisateur :
S’il est aujourd’hui un réalisateur qui compte vraiment en France, avec une quinzaine de longs métrages à son actif en à peine plus de quinze ans, et s’il a surtout connu le succès grâce à ses comédies (Huit femmes, Potiche), François Ozon reste un véritable auteur qui n’a jamais peur de faire de ses films des œuvres assez transgressives, soit dans les sujets abordés (la prostitution étudiante avec Jeune et jolie) ou dans la façon de filmer (le côté malsain de Swimming pool ou voyeur de Dans la maison). Aller voir ses films n’est donc jamais neutre car on sait que l’on sera sans doute d’une certaine façon mal à l’aise.
Casting :
Romain Duris (finalement assez rare au cinéma ces derniers temps) comme tête d’affiche principal, accompagnée par deux jeunes acteurs qui montent et qui ont déjà joué ensemble, en formant déjà un couple, dans Quai d’Orsay : Anaïs Demoustier et Raphaël Personnaz. Forcément, sur le papier, un tel casting interpelle et intéresse.
Scénario :
Une nouvelle fois, François Ozon prend comme point de départ un sujet a priori assez étrange puisqu’il s’agit d’un jeune veuf qui décide de se travestir pour faire face au deuil. Une relation assez bizarre semble alors naître entre lui/elle et celle qui était la meilleure amie de la jeune femme morte. Interrogation sur l’identité, cette adaptation d’une nouvelle écrite il y a trente ans, pourrait bien encore provoquer des remous et des interrogations et continuer de faire de son auteur l’un des réalisateurs parfois un peu borderline du cinéma français.
Degré d'envie de voir ce film : 70%
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PARADISE LOST (Andrea Di Stefano)
Réalisateur :
C’est le premier film pour un acteur qui a joué des petits rôles dernièrement dans de gros films hollywoodiens (le terrible Nine, Mange, prie, aime ou encore L’Odysée de Pi). Pour l’occasion, il a écrit lui-même le scénario (l’histoire veut même qu’il l’ait fait en trois semaines, à peine). Il faut donc voir s’il arrivera à imposer sa patte de réalisateur d’entrée, ce qui n’est pas forcément évident quand on commence avec un tel film.
Casting :
Pour interpréter Pablo Escobar, Andrea Di Stefano n’avait qu’un seul nom en tête, et pas des moindres : Benicio del Toro. Ce dernier a accepté, permettant au film de se faire. Face à lui, on retrouve Josh Hutcherson, surtout connu pour être l’interprète de Peeta Mellark dans la saga Hunger Games. A l’occasion du deuxième volet, c’est peu de dire qu’il ne m’avait pas du tout impressionné (même si, il faut le dire, Jennifer Lawrence vampirise pas mal l’écran). J’espère tout de même qu’il a un peu plus de présence de charisme dans ce nouveau film.
Scénario :
Pablo Escobar est sans doute le baron de la drogue le plus connu de l’histoire. Il faut dire qu’avec son Cartel de Medellin, il contrôlait une grosse partie du trafic de cocaïne mondial, lui offrant des revenus absolument énormes. Pour se donner bonne conscience, il est aussi entré en politique, promettant de réduire la pauvreté de la Colombie. Ce sont un peu tous ces aspects que Paradise Lost aborde, et si c’est fait correctement, ça pourrait bien être extrêmement intéressant. Mais il y a aussi de gros risques que ça reste assez superficiel et anecdotique. Il faudra donc juger…
Degré d'envie de voir ce film : 40%
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