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TimFaitSonCinema

FESTIVAL DE CANNES 2012

 L'Article


Palme d’or

Aujourd’hui commence donc le Festival de Cannes, sans aucun doute le plus important et le plus prisé dans le monde du cinéma. Il est aussi considéré comme le plus « glamour » mais cet aspect là des choses ne m’intéresse pas du tout. Je trouve en effet qu’on en rajoute trop beaucoup sur les montées des marches, sur les stars, sur les robes des actrices,… C’est une composante du Festival mais Cannes, c’est avant tout du cinéma et une sélection souvent assez incroyable. L’an dernier, la barre a été placée très haut avec de nombreux excellents films qui avaient été présentés sans forcément gagner (on peut penser à, Pater pour la compétition officielle, L'Exercice de l'État, Martha Marcy May Marlene ou Les neiges du Kilimandjaro pour la sélection Un certain regard et Take Shelter pour la Semaine de la critique). Le palmarès avait été, lui, tout simplement incroyable avec la Palme d’or pour The Tree of Life, le Grand Prix pour Le gamin au vélo, les prix d’interprétation pour Jean Dujardin dans The Artist et Kirsten Dunst dans Melancholia, le prix de la mise en scène pour Drive et Prix du Jury pour Polisse. C’est vrai que, vu comme cela, c’était tout de même une édition assez incroyable.

Mais quand on regarde bien la sélection de cette année, il y a vraiment de quoi être particulièrement enthousiaste avec des films très attendus, car ils sortent dans les salles en même temps que leur présentation au Festival : De rouille et d’os de Jacques Audiard, Moonrise Kingdom de Wes Anderson, Sur la route de Walter Salles ou Cosmopolis de David Cronenberg. Il y a aussi des habitués du festival : Michael Haneke (Palme d’Or en 2009 pour 4 Mois, 3 Semaines, 2 Jours), Christian Mungiu (Palme d’or en 2007 pour 4 Mois, 3 Semaines, 2 Jours) ou Ken Loach (Palme d’Or en 2005 pour Le vent se lève) qui viennent prouver qu'ils peuvent, pourquoi pas, faire un doublé. Enfin, des artistes vraiment intéressants sont aussi en compétition : Jeff Nichols (metteur en scène de Take Shelter), Thomas Vinteberg (de retour presque quinze ans après Festen), Andrew Dominik (réalisateur de L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford) ou Matteo Garrone. Bref, il y a donc vraiment de quoi faire, surtout quand on sait que le Festival est un formidable découvreur de talents. Espérons que toutes ces attentes soient comblées dans les salles. A défaut de les voir pendant les dix jours du Festival, on aura bien le temps d’aller en salles pendant la fin d’année, au gré de leur sortie !!!


D’ailleurs, il y a un an tout pile sortait The Tree of Life. Je vous invite à (re)découvrir la bande-annonce (une des plus belles que j’aie pu voir) et le film. Je l’ai revu il y a peu et c’est vraiment toujours aussi splendide. Du très très grand cinéma.

Video



PS : la fin de Desperate Housewives

Dimanche soir dernier, une page s’est tournée sur la télévision américaine avec la fin de la série culte Desperate Housewives après huit saisons. C’était la seule série que je regardais chaque semaine depuis son démarrage, en version originale sous-titrée. S’il y a eu du bon (quelques épisodes vraiment incroyables) et du moins bon (des redondances et des fins de saisons compliquées) au fil du temps, ça fait tout de même un petit pincement au cœur de quitter cette banlieue, les quatre héroïnes, leurs spécificités et leurs histoires toujours alambiquées. Desperate Housewives, c’était aussi un véritable style à la fois narratif, visuel et auditif. Tout cela va un petit peu me manquer quand même. Et je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas…

Desperate Housewives




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